Le tangue (tanrec)

La chasse aux tangue est réglementée et se termine au plus tard le 15 avril de chaque année.

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=365D500B79491617EF81850A66BDE946.tpdjo15v_3?idSectionTA=LEGISCTA000006168321&cidTexte=LEGITEXT000006071367&dateTexte=20000726

Ce petit animal sympathique, qui a régalé des générations, a failli disparaître et fait l’objet d’un plan de gestion cynégétique « petit gibier tangue » ayant « pour objectif d’améliorer les connaissances sur les prélèvements de tangues dans le but de maîtriser à terme les prélèvements en adéquation avec les objectifs de conservation des milieux (habitats) à la Réunion dans le département de la Réunion » mis en place pour 3 ans par arrête préféctoral le 20 octobre 2008.

http://www.reunion.pref.gouv.fr/intpref/raa/2008/octobre/arrete%202734.pdf

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 Ce petit tangue futé était bien caché au milieu des fleurs d’une tombe au cimetière de Trois-Bassins

P’ti tang futé (petit tangue futé) est le « bison futé » de la Réunion, et informe les automobilistes sur la circulation.

LE TANGUE

Le tangue, lointain cousin du hérisson d’Europe, est plus gros et demeure un descendant direct du tanrec malgache, car son véritable nom est : tenrec ecaudatus. Les nègres l’appelaient « tangue ». La présence de cet animal dans notre île a été signalée par Flacourt en 1658, et il disait que les malgaches en étaient très friands.Il fait partie de la famille des carnassiers insectivores et fut importé par nos ancêtres originaires de la Grande Ile. On le retrouve un peu partout. A la différence du hérisson, il ne peut se mettre en boule quand il est attaqué, mais il se défend avec courage en dressant ses piquants. Lourdaud, il se dandine le long des sentes, dans les buissons, et on le trouve parfois sur les routes la nuit. De petite taille (ne dépasse pas 30 cm), c’est un animal essentiellement nocturne. Il a le museau très pointu et terminé par un groin mobile qui dépasse de beaucoup les dents. Il se nourrit d’insectes, mais aussi de limaces, de fruits et de racines.Ses poils, même s’ils sont très raides par endroits, ne peuvent se comparer aux piquants du hérisson. Quand arrive la saison où ils sortent de leur tanière (septembre octobre), vos planches de potager sont toutes retournées la nuit par cette espèce. Au jour naissant, il se retire dans un trou caché sous quelques roches, entre des racines d’arbres et souvent au milieu de broussailles.Longtemps menacé de disparition par un braconnage intensif, il prolifère aujourd’hui grâce aux arrêtés réglementant sa chasse. Celle-ci, je crois est permise en été durant deux mois. Il se chasse la nuit à l’aide de chiens accoutumés à le poursuivre. Leur odeur sauvage facilite la tâche du chien. Certaines personnes en sont friandes, au point d’aller le déguster dans des restaurants servant cette spécialité, d’autres se donneront rendez-vous à la Grande Chaloupe autour de ce plat quand se déroule la fête du tangue. D’autres ne le mangeront pas du tout et en éprouveront une certaine aversion. Tout est question de goût 

Chantal

Encyclopédie de la Réunion
Encyclopédie Roussin
Veillées des chaumières

A lire aussi :

http://www.lemangeur-ocha.com/fileadmin/images/sciences_humaines/L_Tib_re_le_repas_de_tangue.pdf

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