Archive for mai, 2009

Antoine MAILLOT, ondoyé dans le ventre de sa mère

samedi, mai 30th, 2009

« Le septième juin mil six cent quatre vingt dix huit, naquit Antoine Maillot, fils du  légitime mariage de Pierre Maillot et Marguerite Brun;

l’enfant a été ondoyé dans le ventre de sa mère, qu’il ne lui paraissait que la tête, le même jour que dessous;

L’ondoiement, dans la liturgie catholique, est un baptême où seule l’ablution baptismale est faite, sans les rites et prières habituelles.(définition donnée dans le Petit Robert).

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Bénitier – Eglise de Sainte-Marie (Réunion)

Ce bébé dont la naissance avait du être bien difficile pour qu’il soit ondoyé, survécut et fut baptisé le 26 août 1698 à Saint-Denis,

Son parrain fut Antoine BRUN et sa marraine Françoise BARRIERE.

Pour finir l’histoire, il se maria et eut quinze enfants.

Antoine MAILLOT est l’ancêtre de mon mari et de nos enfants, et aussi celui de Joseph N. et de ses filles.

c’est grâce à son épouse Karin, passionnée de généalogie réunionnaise comme moi, que je partage cette trouvaille ici

 Merci à elle

Régine 

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Fonts baptismaux – Eglise de Saint-André (Réunion)

Ils étaient nés à Orléans

vendredi, mai 29th, 2009

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Parmi les premiers arrivés à l’ïle Bourbon, certains étaient nés à Orléans, (comme moi, mais beaucou plus tard !) :

  • BELLANGER Jean Jacques

  • BENOIT Claude dit LA LIME  vers 1691 (Paroisse St Paul)  

  • COUGNET Charles Joseph dit TESSIER né vers 1693  

  • FOUQUIAU Jacques Michel    

  • HUMERI DE LA MAIRIE Louis né vers 1739 (Paroisse St Pierre le Puellier)

  • LE COMTE Jacques né avant 1722  

  • LEGRAND Pierre né vers 1745

  • MANGROLES Henry    

  • MENARD (ou MESNARD) Jean Jacques né le 6/6/1769 (Paroisse St Paul)

Relevés dans le Ricquebourg

La fête des mères

vendredi, mai 29th, 2009

Les temps changent…

Pas de Fête des Mères le dernier dimanche de mai cette année, les mères seront à la fête le 7 juin.

Régine

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Cartes de mes enfants Paul-Henri et Delphine

 

La fête des mères

Au Vème siècle les Romains célébraient les « Matralia » fête des femmes et des mères. En 1872 un écrivain aux Etats-Unis proposait une fête des mères. Ce n’est qu’en 1907 que les choses bougeront. En 1920, en France, on milite déjà pour une fête des mamans et celle-ci fut instituée en 1950. L’état américain lança cette idée, dans le but de remonter le moral de ses soldats envoyés en Europe lors de la Première Guerre Mondiale. Il créé alors, un Mother’s day le deuxième dimanche du mois de mai et incite les combattants à envoyer des cartes à leur mère en leur racontant leurs faits d’armes pour le rétablissement de la paix en Europe.

En France, c’est pendant l’Entre Deux Guerres que de nombreuses associations proposent de célébrer, sinon toutes les mères, du moins les mères de famille nombreuses ou les mères « méritantes ». S’il n’y avait pas encore de « jour » officiel, on vit se multiplier les prix locaux, régionaux, nationaux destinés à récompenser ces mamans.

En 1941, le Maréchal Pétain s’y met en instituant une « journée nationale des mères », imitant ainsi l’Amérique. Après la guerre, l’idée est reprise par le Président de la République Vincent Auriol. C’est lui qui institua le 25 mai 1950, marquant à travers la date de cette fête, son souhait d’un développement de la natalité. Il a réussi à créer cette fête, car certainement après Noël, cette fête est la plus populaire.

Depuis ce 25 mai 1950, la fête des mères a lieu tous les ans le dernier dimanche de mai, tout comme en Suède, en Allemagne, en Belgique, en Chine, en Finlande, en Italie, au Canada au Pérou, en Turquie, en Autriche, etc. En Allemagne les mamans ont de la chance, parait il, de ne pas travailler ce jour là. Et bien souvent, ce sont les enfants qui préparaient le repas pour ce jour de fête. En Angleterre, ce jour s’appelle le « Mothering Sunday » et est célébré à la mi mars. En Pologne, c’est le 26 mai, au Mexique le 10…en Grèce, on a choisi de célébrer cette fête le même jour que Marie, le 15 août.

Pour cette fête en France, les instituteurs faisaient apprendre à leurs élèves de charmantes poésies, vantant les mérites d’une mère. Ces enfants les récitaient le matin à leur mère. Puis, plus tard, cet engouement de poésie diminua un peu, laissant place à des cadeaux constitués en général de bouquets de fleurs. Les fleuristes ont su tirer leur épingle du jeu. A la longue, on en fit une fête commerciale, car on voulait la libéralisation de la femme. Aussi, ce jour là, offre-t-on souvent des appareils électroménagers, permettant ainsi de simplifier la tâche de la mère dans la maison.

Nous sommes envahis de publicités pour préparer cette fête, tout est bon, car elle tourne autour du commerce de nos jours.

La fête est devenue incontournable pour 7 millions de français.

Chantal 

Sources :

Revue A l’Ecoute

Veillées 

Armand-René MAUPOINT

vendredi, mai 29th, 2009

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Panneau d’exposition à l’église de Sainte-Clotilde

Monseigneur Armand-René MAUPOINT (6 décembre 1810 – 10 juillet 1871), Evêque de la Réunion

 

Fils de Pierre-René-Armand Maupoint et de Marie France Pian, Armand-René est né à Chêne-Hutte-les-Truffeaux en Anjou le 6 décembre 1810. Armand-René Maupoint entra au petit séminaire de Beau-Préau après des études au collège de Saumur. Il poursuivit sa formation théologique à la Maison de Saint-Sulpice à Paris avant d’être ordonné prêtre, le 4 mars 1835, par Mgr Montault des Isles, évêque d’Angers. Il fut nommé le même jour vicaire de la paroisse de Notre-Dame.

 

L’abbé Maupoint se fit remarquer par son engagement social : création de centres pour indigents à Angers et l’œuvre des Petits Ramoneurs et Domestiques. Son affectation suivante fut à la Trinité, une des principales paroisses angevines. Il eut la lourde tâche de remplacer un prêtre qui était resté au milieu de ses paroissiens pendant 65 ans et notamment aux pires heures de l’anticléralisme révolutionnaire. Il trouva cependant le temps d’écrire un certain nombre d’ouvrages qui plurent à Mgr Godefroy-Saint-Marc, évêque de Rennes qui en fit son vicaire-général. Par décret du 14 février 1857, l’abbé Maupoint fut nommé évêque de la Réunion, succédant à Mgr Desprez, le premier évêque de l’île. La cérémonie du sacre eut lieu le 11 juin 1857 à l’Eglise Saint-Philippe-du-Roule à Paris.

 

Son arrivée à la Réunion après un voyage difficile, le mercredi 23 septembre 1857 sur la frégate La Loire fut l’occasion d’une grande fête populaire. Il se rendit en grande pompe à la cathédrale puis à l’Evêché (l’ancien immeuble Martin Flacourt). Le lendemain il fut reçu par le gouverneur Hubert Delisle.

 

Mgr Maupoint dut gérer un personnel ecclésiastique hétéroclite : des prêtres séculiers formés à Paris au séminaire des Colonies, des Pères du Saint-Esprit et du Saint-Cœur de Marie spécialisés dans l’évangélisation en Afrique, des jésuites installés à la Ressource depuis 1844, des Frères des Ecoles Chrétiennes se dévouant depuis 1817 comme instituteurs dans les classes défavorisées, des Sœurs de Saint-Joseph-de-Cluny établies depuis 1816 tant pour les écoles gratuites que pour les Maisons d’éducation, des Filles de Marie de Mère Madeleine (née Marie-Françoise-Aimée Pignolet de Fresnes) oeuvrant pour les jeunes affranchis, les Sœurs de Saint-Vincent de Paul appelées en 1860 par Madame Jurien de la Gravière pour tenir l’hôpital Saint-Joseph à Sainte-Suzanne et les Sœurs Réparatrices installées en 1864.

 

Son apostolat se manifesta par la création de 21 nouvelles paroisses dont celle de Notre-Dame de la Délivrance à la Rivière Saint-Denis (reconstruite par souscription en 1893).

 

Cette période faste correspond à la prospérité économique de l’île jusqu’en 1863. Le 28 septembre 1860, Mgr Maupoint consacra la cathédrale de Saint-Denis.

 

L’enseignement bénéficia de sa sollicitude. Il inaugurera le 3 novembre 1857, le collège Saint-Charles à Saint-Paul et, le 21 avril 1861, le pensionnat scolaire et la chapelle de l’Immaculée Conception. Il développa l’Ecole Professionnelle de la Providence pour jeunes délinquants (supprimée le 13 février 1869 après les émeutes de 1868) et les écoles du soir (4000 personnes en 1859). Il créa les sociétés mutuelles de santé, encouragea l’épargne (Société de Saint-François) et engagea des actions contre l’alcoolisme. En 1870, alors qu’il se trouvait en congé en France, il obtint pour les réunionnais l’équivalence des brevets de capacité délivrés localement avec le baccalauréat national.

 

Passionné par l’écriture, il ne put éditer son Histoire de l’Ile Bourbon (parue en 1913 en feuilleton dans la Revue de l’Ile de la Réunion). Il mourut à Saint-Denis le 10 juillet 1871. Le 13 juillet ses restes mortels furent déposés dans le caveau du chœur de la cathédrale.

 

Transmis par Chantal

Tiré du Dictionnaire biographique de la Réunion  

Mémoire de Quartier : La Pointe au Tampon

mardi, mai 26th, 2009

Bonjour à tous,

Ici s’achève une première série d’articles rédigés par Anne-Monique BARRABE née INARD, sur son quartier :

  •  La pointe au Tampon.

Je la remercie du fond du coeur de m’avoir permis  d’offrir aux lecteurs de ce blog, ces belles pages.

J’associe à ces remerciements, Chantal LEPERLIER, qui a été la première à m’adresser un article, et qui est devenue chroniqueuse de ce blog.

Les prochaines pages sont sous sa signature.

Si vous aussi vous avez écrit quelques pages sur l’histoire et les familles dans l’océan indien, ne les gardez pas pour vous, elles ont leur place ici.

Régine

Les corvées d’eau

mardi, mai 26th, 2009

N’ayant pas l’eau courante dans les cours, il fallait compter sur « mère nature » pour l’arrosage des plantes. Pour l’usage domestique les habitants étaient forcés de faire la corvée d’eau à la citerne municipale située sur la route du Paille en Queue, face à l’eucalyptus centenaire du coin.

   

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Ce réservoir en forme de grosse cuve de fer frangée de boulons était peint en ocre rouge. L’accès quelque peu périlleux se faisait par un étroit escalier descendant à pic vers le robinet. Que de peine  à nos aïeux,  pour  s’approvisionner en eau  potable 

 

Anne-Monique B.

Le Tampon, la Pointe : la montagne aux fleurs

mardi, mai 26th, 2009

 

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Signalons quelques unes des particularités afférentes à ces maisonnettes. Durant la saison hivernale, qu’elles soient de bois, de paille ou de pierres, ces habitations rivalisaient de coquetterie pour obtenir  chacune les plus beaux  parterres fleuris autour d’allées soigneusement tracées. 

Rosiers, giroflées, pois de senteur, marguerites, lys, dahlias, œillets entremêlaient leurs suaves parfums.  

Rien d’étonnant aussi d’apercevoir dans ces cours une tonnelle où grimpait une vigne ou d’autres lianes, de voir un arbre fruitier,  plusieurs même si l’espace le permettait.  

Beaucoup de cases étaient en bois aux  toitures à quatre pans, recouvertes de bardeaux ou de tôle ondulée. Sur l’avant au moins, deux des chambres étaient planchéiées, principalement le parquet du salon, que les filles se devaient de faire briller avec des brosses de coco et qui reluisait, on le remarquait d’office  de l’extérieur. 

Au milieu de cette pièce trônait un guéridon garni d’un  beau fanjan de capillaire autour duquel se pressaient quelques chaises en bois de natte cannées. Ce décor tout sauf anodin de la part des propriétaires des lieux ne pouvait laisser indifférents les passants au dehors et suscitait leur admiration.

Anne-Monique B.

Anciens maires résidants à la Pointe au Tampon

mardi, mai 26th, 2009

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Parmi les habitants, voici la liste des anciens maires résidants à la Pointe au Tampon :

  • Edgard Avril (1925-1935)

  • Georges Avril (1935-1942)

  • Edgard Avril (1945-1947)

  • Roger Bénard (1947-1953)

Anne-Monique B.

Les commerces de la Pointe (Tampon)

mardi, mai 26th, 2009

Autrefois, la partie haute de la Pointe, possédait sur la route du Paille en Queue, un petit centre commercial.

Situées  entre le chemin de la Croix et le chemin de la Pointe, sept enseignes au moins ouvraient leurs portes au public.

Ces commerçants et industriels étaient connus  sous les noms ou sobriquets suivants : 

  • Le moulin à maïs,  André Dumesgnil

  • L’usine de vétiver, André Dumesgnil

  • Le ferblantier,        Abner

  • Le cordonnier,       Huet

  • Le commerce,       Ah-Sien

  • Le commerce ,      Chin-Go

  • Le commerce ,     Thia-Nam 

  • Le commerce,       Assim 

On nommait boutiques, les commerces d’alimentation, ils étaient tous tenus dans les années 1950 par des Chinois.

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Placées à quelques distances de la porte d’entrée, éclairées par une fenêtre grillagée, les marchandises étaient exposées  sur  des étagères contre les cloisons, devant lesquelles, s’étendait  un long comptoir vitré, où trônaient des  bocaux à épices,  à  bonbons et en dessous à travers la vitrine, deux étagères  offraient des objets les plus hétéroclites mais très convoités.

On trouvait de tout dans ces cavernes d’Ali Baba et il suffisait de demander une marchandise au commerçant, pour être servi illico, bien entendu, par paiement en  espèces ou  sur présentation du carnet de crédit.

On était encore loin des supermarchés et  aujourd’hui dans le quartier il ne reste que la supérette de Milo, ex-boutique d’Assim.

Anne-Monique B.

Les écoles au Tampon dans les années 1950

mardi, mai 26th, 2009

Ecoles  privées 

C’était une époque lointaine où les jeunes enfants n’étaient pas scolarisés avant l’âge de 6 ans. Les parents les plus aisés les mettaient dans des écoles privées et payantes tenues par de braves filles, bien souvent célibataires. La plupart du temps elles faisaient travailler leurs petits élèves dans une pièce de la maison familiale aménagée à cet effet. Ces personnes dévouées inculquaient avec beaucoup de patience, à ces jeunes débutants, des rudiments d’écriture, de lecture, de calcul, début d’alphabétisation des futurs petits écoliers. 

Ecoles laïques du Tampon

C’était l’époque où les enseignants des écoles laïques distribuaient des cachets de quinacrine aux enfants contre le paludisme. Chaque classe  allait dans la cour, vers le  point d’eau et le maître distribuait à chacun l’amère pilule en s’assurant que  l’élève l’avait avalée. Inscrits, dès l’âge  de six ans, la plupart des enfants faisaient leur première rentrée à l’école laïque, dans le cours préparatoire. Le matin à huit heures, dès la 1ère sonnerie tous les élèves se mettaient en rang pour chanter  des refrains patriotiques, puis ils entraient dans leur classe qui partait  du C.P au C.M.2 et au Certificat d’Etude Populaire, qu’on appelait aussi classe de  fin d’études, elle était attribuée au plus de treize ans. Dans la classe enfantine l’enseignement commençait par l’inspection de la propreté des mains, ensuite le maître distribuait le livre classique de lecture le « Régimbeau », un par table et chaque élève lisait  à tour de rôle un paragraphe. L’ardoise et la craie servaient au débutant pour  l’apprentissage de l’écriture et du calcul. N’ayant que très peu de livres  les élèves des cours élémentaires apprenaient en chœur les leçons d’histoire,  de géographie, et en chantonnant les récitations ainsi que les tables de multiplication. Les écoliers écrivaient avec une plume à encre et ils  n’avaient que trois cahiers, un brouillon, un autre de devoirs journaliers et celui de devoirs mensuels, dont les notes étaient primordiales pour passer dans la classe supérieure, l’année suivante. L’entrée en 6ème se faisait, par le passage d’un examen, qui réunissait dans un centre scolaire de Saint-Pierre, tous les candidats (proposés) afin de subir les épreuves écrites du Petit Certificat. Les recalés, échouaient en classes de fin d’études où ils préparaient le Certificat d’Etude Populaire, ce qui les obligeait à être forts en dictées-questions, arithmétiques, calcul,  histoire et géographie. Diplômés ces élèves pouvaient intégrer la 5ème des Cours Complémentaires qui les menaient jusqu’en 3ème  pour la préparation du Brevet Elémentaire et du  B.E.P.C  pour  les  plus jeunes  d’entre  eux. 

C’est à ce niveau que s’arrêtait l’Enseignement Scolaire au Tampon.

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Autres écoles privées d’autrefois

  • L’Ecole Religieuse des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny était située au Terrain-Fleury à  l’angle des  rues  Georges Avril et  Evariste de Parny.

  • L’Ecole Franco Chinoise se tenait  vis-à-vis dans la grande maison de bois et bardeaux. Ces bâtiments privés sont  toujours présents sur ce site.
  • Une Ecole Communale existait aussi à la Pointe en 1950.

Anne-Monique B.