Le Tampon, la Pointe : la montagne aux fleurs

 

fl1.jpg

 

Signalons quelques unes des particularités afférentes à ces maisonnettes. Durant la saison hivernale, qu’elles soient de bois, de paille ou de pierres, ces habitations rivalisaient de coquetterie pour obtenir  chacune les plus beaux  parterres fleuris autour d’allées soigneusement tracées. 

Rosiers, giroflées, pois de senteur, marguerites, lys, dahlias, œillets entremêlaient leurs suaves parfums.  

Rien d’étonnant aussi d’apercevoir dans ces cours une tonnelle où grimpait une vigne ou d’autres lianes, de voir un arbre fruitier,  plusieurs même si l’espace le permettait.  

Beaucoup de cases étaient en bois aux  toitures à quatre pans, recouvertes de bardeaux ou de tôle ondulée. Sur l’avant au moins, deux des chambres étaient planchéiées, principalement le parquet du salon, que les filles se devaient de faire briller avec des brosses de coco et qui reluisait, on le remarquait d’office  de l’extérieur. 

Au milieu de cette pièce trônait un guéridon garni d’un  beau fanjan de capillaire autour duquel se pressaient quelques chaises en bois de natte cannées. Ce décor tout sauf anodin de la part des propriétaires des lieux ne pouvait laisser indifférents les passants au dehors et suscitait leur admiration.

Anne-Monique B.

Leave a Reply

You must be logged in to post a comment.