Cétait une époque lointaine où les jeunes enfants nétaient pas scolarisés avant lâge de 6 ans. Les parents les plus aisés les mettaient dans des écoles privées et payantes tenues par de braves filles, bien souvent célibataires. La plupart du temps elles faisaient travailler leurs petits élèves dans une pièce de la maison familiale aménagée à cet effet. Ces personnes dévouées inculquaient avec beaucoup de patience, à ces jeunes débutants, des rudiments décriture, de lecture, de calcul, début dalphabétisation des futurs petits écoliers.
Ecoles laïques du Tampon
Cétait lépoque où les enseignants des écoles laïques distribuaient des cachets de quinacrine aux enfants contre le paludisme. Chaque classe allait dans la cour, vers le point deau et le maître distribuait à chacun lamère pilule en sassurant que lélève lavait avalée. Inscrits, dès lâge de six ans, la plupart des enfants faisaient leur première rentrée à lécole laïque, dans le cours préparatoire. Le matin à huit heures, dès la 1ère sonnerie tous les élèves se mettaient en rang pour chanter des refrains patriotiques, puis ils entraient dans leur classe qui partait du C.P au C.M.2 et au Certificat dEtude Populaire, quon appelait aussi classe de fin détudes, elle était attribuée au plus de treize ans. Dans la classe enfantine lenseignement commençait par linspection de la propreté des mains, ensuite le maître distribuait le livre classique de lecture le « Régimbeau », un par table et chaque élève lisait à tour de rôle un paragraphe. Lardoise et la craie servaient au débutant pour lapprentissage de lécriture et du calcul. Nayant que très peu de livres les élèves des cours élémentaires apprenaient en chur les leçons dhistoire, de géographie, et en chantonnant les récitations ainsi que les tables de multiplication. Les écoliers écrivaient avec une plume à encre et ils navaient que trois cahiers, un brouillon, un autre de devoirs journaliers et celui de devoirs mensuels, dont les notes étaient primordiales pour passer dans la classe supérieure, lannée suivante. Lentrée en 6ème se faisait, par le passage dun examen, qui réunissait dans un centre scolaire de Saint-Pierre, tous les candidats (proposés) afin de subir les épreuves écrites du Petit Certificat. Les recalés, échouaient en classes de fin détudes où ils préparaient le Certificat dEtude Populaire, ce qui les obligeait à être forts en dictées-questions, arithmétiques, calcul, histoire et géographie. Diplômés ces élèves pouvaient intégrer la 5ème des Cours Complémentaires qui les menaient jusquen 3ème pour la préparation du Brevet Elémentaire et du B.E.P.C pour les plus jeunes dentre eux.
Cest à ce niveau que sarrêtait lEnseignement Scolaire au Tampon.
Autres écoles privées dautrefois
-
LEcole Religieuse des Surs de Saint-Joseph de Cluny était située au Terrain-Fleury à langle des rues Georges Avril et Evariste de Parny.
- LEcole Franco Chinoise se tenait vis-à-vis dans la grande maison de bois et bardeaux. Ces bâtiments privés sont toujours présents sur ce site.
-
Une Ecole Communale existait aussi à la Pointe en 1950.
Anne-Monique B.
Il faut savoir, que Monique a été la première dans toute notre équipe s’occupant de l’histoire au sein du Conseil des Sages, à avoir écrit et publié ses mémoires de quartier. Merci Monique de nous avoir laissé celà, comme souvenir.Bravo. Les anciens se souviennent mais les jeunes doivent découvrir la mamière de vivre autrefois, sans électricité, sans eau, sans internet, sans voiture et avec tant de contraintes…
Chantal