La Marseillaise

 

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L’hymne national de la France est une œuvre dont les paroles et musique sont de Claude, Joseph Rouget de Lisle, Capitaine du genre, en garnison à Strasbourg lors de sa composition.

La déclaration de guerre de la France à l’Autriche proclamée à Paris le 20 avril 1792, parvint à Strasbourg et y fut rendue publique le 25. Le Maire de Strasbourg, Dietrich, réunissait à sa table, ce jour-là, quelques uns des officiers qui allaient prendre part à la campagne. Il déplora l’absence en France d’un hymne national et patriotique, et engagea vivement l’un d’eux, Rouget de Lisle, à composer un chant de ce genre.

De retour dans son logis, celui-ci improvisa en quelques heures les strophes et la musique du chant qui devait immortaliser son nom. Dietrich les chanta le lendemain devant ses convives de la veille. L’hymne portait alors le titre de « Chant de guerre de l’armée du Rhin », et c’est sous ce titre qu’il fut publié à Strasbourg avec une dédicace au Maréchal Luckner, commandant en chef de cette armée. Après avoir enflammé à Strasbourg toutes les imaginations, l’hymne parvint avec rapidité jusque dans le Midi. Il était déjà connu à Marseille au mois de juin, lors de l’envoi à Paris d’un bataillon de volontaires. Dans un banquet donné en cette circonstance, l’hymne de Rouget de Lisle fut chanté avec grand succès par un monsieur Mireur.

Dès le lendemain, le journal des départements méridionaux en publiait le texte et, le jour du départ des volontaires marseillais, chacun d’eux en recevait un exemplaire. Tout le long de leur route ils le chantèrent et, lorsqu’ils arrivèrent à Paris, cet hymne excita l’enthousiasme. Le peuple le désigna aussitôt sous le nom de « la Marseillaise », qui devait lui rester. 

Le texte musical de la Marseillaise, tel qu’on le chante aujourd’hui, n’est pas absolument conforme à celui de l’improvisation de Rouget de Lisle ; mais les modifications qu’il a subies se bornent à régulariser le dessin mélodique. Quant aux paroles, rien n’y a été changé. On y a seulement ajouté un septième couplet qu’on a appelé le couplet des enfants.  

 

Le voici : mar-2.jpg

 

 

Nous entrerons dans la carrière

Quand nos aînés n’y seront plus ;

Nous y trouverons leur poussière

Et la trace de leurs vertus (bis)

Bien moins jaloux de leur survivre

Que de partager leur cercueil,

Nous aurons le sublime orgueil

De les venger ou de les suivre

Aux armes citoyens….

 

Chantal

Source :

Larousse du 20ème siècle

Pour en savoir plus sur la Marseillaise :

http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/Marseillaise/hymne.asp

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