L’oubli, pouvoir et volonté des humains
L’oubli, pouvoir et volonté des humains
Aïeux, aïeules, je ne vous aurais point connus,
Si, vous n’eussiez point existés,
Aïeux, aïeules, je ne vous aurais point connus,
Si, en ce monde je n’étais pas né,
Aïeux, aïeules, je ne vous aurais point connus,
Si, à vous connaître, je n’eu point cherché à volonté,
Aïeux, aïeules, je ne vous aurais point connus
Si, des aïeux n’eussent eu, un jour, des vies à conter,
Aïeux, aïeules, je ne vous aurais point connus,
Si, l’existence de mes aïeux, ne me fût racontée,
Aïeux, aïeules, je ne vous aurais point connus,
Si, d’écrits je n’avais point lus,
A ma génération, ce que des aïeux ont laissé,
Aïeux, aïeules, je ne vous aurais point connus,
Si, civilement vous n’eûtes été actés,
Si, de foi, vous n’eûtes été considérés,
Aïeux, aïeules, je ne vous aurais point connus,
Si, ceux qui ont ce savoir, avaient tout gardé,
Hommage à ceux, celles qui m’ont guidé,
Aïeux, aïeules, je ne vous aurais point connus,
Si, je n’eus point idée de vous porter aux nus,
Pour que mes descendants, amis, aînés,
Disent ces braves gens ont vraiment existés,
Aïeux, aïeules, je ne vous aurais point connus,
Si, par curiosité, je n’eu été intéressé,
Fou d’espoir, pour ce travail de mémoire effréné,
Passion et amour, envers mes enfants, amis et aînés,
Je me dois de faire partager, vos vies, mes aïeux!
Aïeux, aïeules, que les divinités soient louées,
De vos unions, des vies ont été données,
De nos idylles, des êtres sont nés,
Pour que l’oubli ne soit plus volonté,
Nos jeunesses ont pouvoir de continuité,
De ma démarche, qu’ils en soient éclairés
Honneur à eux, de ne jamais nous oublier!
Michel Grondein.
Avec l’aimable autorisation de l’auteur